Ils étaient tous là, très fortement représentés : des Partenaires techniques et financiers dont la Banque Mondiale est le chef de file sectoriel, des membres de cabinets ministériels de l’eau et des mines, du Cadre de vie et du développement durable ainsi que de la santé, délégations préfectorale et municipales, Directeurs généraux, centraux et départementaux, société civile et, bien sûr, un échantillon représentatif au plus haut niveau des acteurs de la chaîne eau et assainissement dont ceux des Organisations d’usagers et usagères de l’eau ou encore d’opérateurs privés du secteur.
A tout seigneur tout honneur, c’est naturellement au Directeur général de l’eau, Saïd K. HOUNKPONOU qu’il est revenu de souhaiter la bienvenue aux participants. « C’est toujours une occasion privilégiée pour partager les points de vue, mesurer les insuffisances, informer sur les activités et échanger sur les questions émergentes » dira-t-il ; non sans rendre un hommage appuyé au leadership ministériel de Samou Séïdou Adambi dont « l’abnégation » et le management éclairé permet au Bénin révélé de Patrice Talon de se prévaloir aujourd’hui d’acquis sectoriels jusque-là sans exemple.
Mais, selon le Ministre de l’eau et des mines reconnaissant humblement, lui, que « Rien n’est fait là où il y reste à faire », « cette revue de l’exécution des programmes des secteurs eau et de l’assainissement vise à dresser le bilan de l’année 2021 et à rendre plus efficiente les interventions futures. Elle joue à ce titre un double rôle de suivi et d’aide à la prise de décision future » Soulignant quant à elle « l’engagement constant du gouvernement (…) et celui de tous les acteurs concernés, un acquis précieux » avoue-elle en matière « d’accès universel pour tous à l’eau potable et, grâce à la publication de la nouvelle loi portant assainissement et hygiène publique en République du Bénin », Mariam Yéli SOW représentant le Résident de la Banque Mondiale soutiendra aussi que le cadre de cette revue annuelle reste : « une opportunité de se réunir et tenir un dialogue positif et stratégique que nous souhaitons fort constructif.
Les Partenaires techniques et financiers sont engagés à accompagner le Bénin dans la mise en œuvre de ses chantiers tels qu’ils ont été réitérés sous le signe de la continuité dans le second Programme d’actions gouvernementales ». Ceci, non sans applaudir « les grandes réformes sectorielles et la forte mobilisation des ressources financières accompagnant la réalisation de grands chantiers sans précédent ces cinq dernières années » avant d’appeler à la mise en services bientôt des deux stations de traitement d’ordures construites à Abomey-Calavi ». Puis, d’exhorter à toujours plus d’engagement pour « l’hygiène de base et de l’habitat généralement, ceux des enfants, de la femme et des personnes vulnérables en particulier ». Pas peu fier ni de « la qualité et de l’envergure des travaux sur toute l’étendue du territoire » ni « des programmes d’investissement d’ambition inégalée du Gouvernement depuis 2017, sur ressources propres avec le concours des Partenaires techniques et financiers » aussi bien « en milieu urbain, rural qu’en faveur de l’agriculture, de l’élevage et d’autres activités », le Ministre Samou Séïdou Adambi mettra un accent particulier sur l’impérieux défi républicain dont a « fortement conscience le Président Patrice Talon face à la poussée démographique sans précédent, les dérèglements climatiques et la hausse des niveaux de vie sur terre entrainant une explosion de la demande en eau dont il faut tout autant préserver la ressource avec responsabilité ».
C’est en tous cas convaincu de l’avance du Bénin révélé sur l’agenda mondial 2030 en son point 6 des Objectifs du développement durable (Odd) « en matière d’accès universel à l’eau potable pour tous avec un taux de desserte à 100% à l’horizon 2024 » et « de l’assainissement » que le Ministre Adambi, à la suite de moult autres exhortations, procéda à l’ouverture officielle des travaux.
De fait, avec 9 communications suivies de discussions, c’est à un agenda marathonien, comme pour rattraper du temps perdu, que s’astreignent les participants à cette revue sectorielle eau et assainissement, gestion 2021. Normal, la Covid 19 pendant les deux dernières années en avait empêché la tenue en présentiel.