Tenue à Paris du 3 au 4 juillet dernier, la 7ème édition de Mining on Top Africa (MOTA), sur le thème de « Partenariat minier Europe–Afrique pour un développement durable et inclusif », a clos avec grand succès ses portes et de grandes espérances d’avenir nourries à l’unanimité par les 230 participants, acteurs-clés du secteur minier africain et industriels du monde entier, venus de plus de 25 pays.
Evénement minier africain majeur donc, ce forum stratégique et d’égale importance pour l’approvisionnement de l’Europe en minerais aura été un moment crucial et une occasion de vérité dont les points forts annoncent sans aucun doute des horizons futurs renouvelés sur le terrain collaboratif et des partenariats qui, désormais, mettront au centre du processus l’exploitation minière durable sur le continent.
A preuve, des discussions de haut niveau entre dirigeants d’industries, représentants gouvernementaux, investisseurs sectoriels, ces parties prenantes ont pu ensemble et sans complexes débattre des défis et opportunités sur fond, il va sans dire, de focus sur l’équité, primordiale, en matière de partenariats Europe-Afrique.
L'occasion, unique il faut le souligner, aura également facilité la mise en relation des entreprises d'exploration minière africaines et les potentiels partenaires européens pour la promotion d’investissements autrement structurants sur la base - c'est indispensable ici et maintenant - d’une collaboration mutuellement bénéfique de part et d’autre.
Quant au développement durable intrinsèque sur le continent en revanche, un accent tout à fait particulier a été mis sur l'exploitation minière durable que, à dessein, les questions épineuses telles que de transparence, du respect scrupuleux de leurs engagements dans la mise en œuvre de la responsabilité sociale par les entreprises, de l’impact environnemental de l’exploitation minière ou, encore, de la contribution substantielle de celle-ci au développement à la base des communautés locales, rien n'a été mis de côté. Sans langue de bois ni de carton donc, toutes ces questions ont été abordées et passées au scanner de l'équité sociale dans les rapports dorenavant.
Enfin, bien sûr, l’innovation technologique dans le secteur minier africain ne fut pas de reste. Aussi, les toutes dernières technologies minières ont-elles été en effet présentées avec doublement, en ligne de mire et point d’orgue, les solutions numériques pour l'exploration, l'extraction, le traitement et la gestion des mines qu’elles appelent, favorisent et apportent.
C’est dire en somme, au-delà des échanges réciproquement fructueux entre les acteurs sectoriels de l’Afrique et d’Europe, que MOTA 2024 a été un véritable succès dont l’écho retentissant aujourd’hui redessine déjà le nouveau visage et, au regard des accords conclus, refaçonne tout autant à coup sûr pour l’avenir, la dynamique de l'exploitation minière en Afrique et, surtout, celle de sa précieuse grande valeur ajoutée au développement durable et inclusif sur le continent.
C'est en tous, aussi, le sentiment intime de Blandine Afouda, Directrice generale des mines au Ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines et du Secrétaire général du ministère Blaise Adjo Kanon qui, lui, à la tête de la délégation béninoise, a su porter avec brio la voix du Ministre de tutelle Samou Séïdou Adambi en rendant particulièrement remarquables dans le cours du forum, l'avanatge de pionnier du leadership présidentiel de Patrice Talon et de son gouvernement dans le secteur minier à l'échelle continentale.