I- LES GRANDS TRAITS GEOLOGIQUES ET STRUCTURAUX : LA GEOLOGIE DU BENIN

I.1- Les traits géologiques 

Sur le plan géologique, le Bénin comporte cinq (5) grands domaines :

  1. Le bassin sédimentaire côtier dont les formations sont d’âge tertiaire et crétacé ;
  2. Le bassin paléo-mésozoïque de Kandi qui est le prolongement sud des bassins des lullemeden au Niger et de Sokoto au Nigeria ;
  3. La Zone externe de la chaîne panafricaine des Dahomeyides comportant les unités tectoniques de l’Atacora (quartzites, schistes, prasinites, grès), du Buem (grès, jaspes, volcano-sédiments) et de leur avant pays, le bassin de la Pendjari (mudstones, siltstones, argilites et grès) ;
  4. La zone interne de la chaîne panafricaine des Dahomeyides comportant :
    • l’unité structurale de la plaine du Bénin (migmatites, granulites, matasédiments, gneiss de haut degré de métamorphisme) ;
    • des intrusions panafricaines syn-à-tardi tectoniques représentées par des granites porphyroïdes, des granites finement à moyennement grenus, des gabbro et des monzo-syénites (650-500 M.a).
  5. Les formations volcano-sédimentaires (Pako, Barou, Daho-Mahou) constituées de rhyolites, de basaltes et de dolérites associées à des séries molassiques.

I.2- Les traits structuraux

Sur le plan structural, l’unité de l’Atacora forme des nappes dans sa partie interne et des plis droits parallèles à la chaîne dans sa partie externe.

Des écailles tectoniques et des plis à grands rayons de courbure sont observés dans l’unité structurale du Buem.

L’unité structurale de la plaine du Bénin généralement appelée socle cristallin d’âge éburnéen, peut être libérien a été rajeunie et fortement restructurée durant l’orogenèse panafricaine avec des structures orientées N° 20°-30°E.

La phase majeure de cette orogenèse se situe autour de 650-600 M.a. L’unité de la plaine du Bénin est aussi affectée par des failles cisaillantes dont la plus importante est la faille de Kandi qui est le prolongement sud de la faille 4° 50’ du Hoggar. Cette faille se prolonge jusqu’au Brésil où elle forme la faille de SOBRAL.

La phase principale de l’orogenèse panafricaine est suivi d’une période de fracturation du socle qui donne naissance à des petits bassins volcano-sédimentaires.

Il convient de noter que la cartographie géologique de tout le territoire du Bénin a été réalisée courant 1978 -1987 à l’échelle de 1/200.000 et en onze (11) coupures.

L’ensemble du territoire du Bénin a été aussi couvert par le levé aéro-magnétique et aéro-radiométrique au 100.000è effectué en 1964-1966 par l’entreprise géophysique allemande PRACLA.

Le Bénin a initié et financé en 2013-2014 les travaux de la couverture géophysique aéroportée de tout le territoire du Bénin qui ont permis de mettre en évidence plusieurs zones d’ anomalies qui serviront de cibles pour les futurs travaux de prospection géologique et minière. Ces travaux ont permis d’apprécier la susceptibilité magnétique et radiométrique des formations et structures géologiques et de la gradio-gravimétrie du bassin sédimentaire côtier. Les résultats issus de ces travaux ont permis de mettre à la disposition de notre pays des données et informations géologiques fiables. 

L’interprétation de ces données ont permis d’apporter d’autres précisions sur les minéralisations déjà mises en évidences par les travaux antérieurs et de définir des zones potentielles de minéralisation autrefois insoupçonnées dont les travaux approfondis permettront la mise en évidence des gisements de substances minérales. Ainsi, les cartes des zones potentielles d’or, d’uranium, de phosphate, d’étain, de fer et une carte des structures sédimentaires ont été réalisées pour orienter les investisseurs vers les zones potentielles cibles au lieu de perdre le temps dans des zones peu prospectives. 

Aussi, des travaux de contrôle au sol ont été réalisés afin d’arrimer les résultats obtenus au contexte géologique local. Ces travaux ont permis de corréler les faciès et structures géologiques aux données enregistrées et d’avoir des données géochimiques pour la promotion minière au Bénin.

 

II- LE POTENTIEL MINIER DU BENIN

Le Bénin dispose d’importantes potentialités en ressources minérales qui ont fait l’objet durant des décennies de plusieurs programmes d’exploration. Les principales ressources identifiées à l’issue des travaux sont l’or, les matériaux de construction, le fer, les phosphates. Des indices de nickel, de rutile, de zircon et de diamant constituent de sérieuses cibles de recherche pour le pays.

II.1- L’OR 

Les travaux de recherche géologique et minière réalisés au Bénin ont permis de mettre en évidence deux zones métallogéniques aurifères : la zone Atacora et la Zone Alibori.

II.1.1- La zone métallogénique aurifère de l’Atacora

La zone métallogénique aurifère de l’Atacora, d’une superficie de 10.000 km² comporte quatre petits gisements, un filonien et trois alluvionnaires ; et plusieurs indices et anomalies géochimiques.

Le gisement filonien se trouve dans le secteur de Perma. Il est constitué de 26 filons de quartz concordants ou discordants encaissés dans les quartzites atacoriens. Les filons sont répartis sur une superficie de 2 km² suivant les directions ci-après : NNE à NE, ENE à E et SE à SSE.

Le gisement est évalué par puits, tranchées et sondages. Les forages au nombre de 44, d’une profondeur moyenne de 56 m, totalisent 2481 mètres. Les réserves calculées à partir de ces travaux sont assez importantes. La teneur moyenne est de 9 g/t. Ces évaluations concernent une partie de la minéralisation. Les tranches minéralisées de plus de 50-100 m de profondeur restent à explorer. 

Les trois gisements alluvionnaires sont localisés dans les vallées des rivières Perma ; Sina-Issiré et Sarga.

Le gisement secondaire de Perma est mis en place à partir de l’érosion des filons aurifères situés en amont. Il est constitué par plusieurs biefs et la teneur moyenne des graviers aurifères étant de 1 g/m3. 

Les rivières Sina-Issiré et Sarga recèlent chacune une tonne d’or métal avec une teneur moyenne de 1 g/m3. Ces réserves aurifères, en plus de leur intérêt minier immédiat, peuvent servir de guides pour la recherche de la minéralisation primaire.

Outre les quatre gisements décrits, la zone métallogénique de l’Atacora recèle plusieurs indices aurifères notamment les indices alluvionnaires d’Alédjo-Koura, de Kopargo, de kounné et de Kabaré et les indices filoniens de Nimbéré, de Kouba, de Daro, de Tansè et de Kouarfa. (FIG 1).

Toutes les données de recherche disponibles ont permis d’entreprendre l’élaboration de la carte des périmètres miniers de la zone métallogénique aurifère de l’Atacora. Celle de la région Natitingou-Kouandé qui comporte dix (10) périmètres est déjà établie.

Les travaux d’élaboration de la carte des périmètres miniers de la région Bassila-Djougou sont terminés en Juin 1997.

Il convient de signaler que sur le plan géologique, la zone métallogénique aurifère de l’Atacora comporte deux domaines géologiques distincts.

Le domaine des unités internes de l’Atacora constituées de quartzites, de schistes et de quelques corps de prasinites (métadolérites) structurés en nappes au cours de l’orogenèse panafricaine ;

La partie frontale fortement mylonitisée du socle cristallin, constituée de schistes, de retromorphose et d’orthogneiss à muscovite, et se trouvant en position chevauchante sur les quartzites.

L’intérêt métallogénique de ces deux domaines est prouvé dans toute la chaîne panafricaine des Dahomeyides.

II.1.2- La zone métallogénique aurifère de l’Alibori

La zone métallogénique aurifère de l’Alibori se trouve au sein du socle cristallin. Elle appartient à la zone de cisaillement de l’Alibori dont la structuration est en relation avec l’évolution de la grande faille de Kandi.

La zone aurifère de l’Alibori, large de 5 km et s’étendant sur 70 km composée de granodiorite de direction NNE est constituée de diorite, de granodiorite et de métagabbro en intrusions dans les gneiss à biotite et à biotite-amphibole, parfois à grenat.

La zone comporte l’indice filonien de Yarra-sud, les indices alluvionnaires de l’Alibori (dans le secteur de Yarra) et de Kouandé Occidental ainsi que les minéralisations aurifères de Pessoulou, de Nibiori, de Lougou, d’Alibori Nord et de Sarèdarou-Gauche.

Le cadastre minier de la zone métallogénique aurifère de l’Alibori sera élaboré et les prérimètres identifiés seront attribués en permis de recherche aux compagnies minières qui voudront investir au Bénin.

II.2- LES MATERIAUX DE CONSTRUCTION

L’une des grandes caractéristiques du sous-sol du Bénin est sa richesse en matériaux de construction dont les plus connus sont le calcaire, le marbre, l’argile, le kaolin, le sable silicieux, les graviers et les pierres ornementales.

II.2.1- Le calcaire

Des gisements de calcaire évalués à plus de 140 millions de tonnes existent à Onigbolo, Massè et Bakpodji.

Le gisement d’Onigbolo est en cours d’exploitation par la Société SCB LAFARGE.

Celui de Massè, par la Nouvelle Cimenterie du Bénin (NOCIBE) et celui de Bakpodji par la CALCIM.

II.2.2- Le marbre

Plusieurs gisements de marbre sont identifiés au Bénin ; le marbre de Idadjo (environ 6 millions de tonnes juste un petit prospect), le marbre du Mono et le marbre du Couffo (marbre blanc et gris), le marbre de Montèwo (blanc) et le marbre d’Assioh (grisâtre et blanc).

Ces gisements de marbre peuvent être exploités d’une manière rentable pour la fabrication de dalles, de chaux et de grains en vrac pour granito.

II.2.3- Les argiles

Les recherches réalisées ont permis d’identifier les trois grands gisements de Gbédji-Kotovi, Massi et Zogbodomè et d’autres plus petits dans le Mono, l’Ouémé et le Plateau.

L’exploitation des gisements d’argile pour la production de briques cuites, de tuiles et de carreaux est sérieusement encouragée. Des partenaires sont recherchés pour ladite exploitation dont le marché est disponible.

II.2.4- Le kaolin 

Les réserves existent à Kétou et sont constituées de kaolin pollué par les oxydes de fer et à Adakplamè (kaolin blanc) et peuvent être exploitées pour diverses applications : poteries, céramiques sanitaires, carreaux, production de ciment blanc.

II.2.5- Les sables siliceux

Les réserves d’une teneur de 98 % Si0² sont identifiées à Houéyogbé et à Sèmè. Elles peuvent être utilisées pour la production de verre coloré et de bouteille.

II.2.6- Les graviers

Ils sont retrouvés en grande partie dans les départements du Mono et du Couffo (Sè, Oumako, Drè, Lokossa, Dogbo, Houyogbé etc.) la réserve de gravier utilisable dans la contribution (bâtiments et travaux publics) a été évaluée à plusieurs millions de m3.

II.2.7 - Les pierres ornementales

Outre le marbre, le Bénin dispose des pierres ornementales suivantes dont les caractéristiques sont comparables à celles des pierres commercialisées sur le marché international : granulites, rhyolites, granites, monzonites, monzo-syénites et granodiorites.

 

II.3- LE FER

Des gisements de fer sont disponibles à Loumbou-Loumbou et à Madécali. Les teneurs du minerai sont de 46 à 52 % de fer avec 13 à 15 % de silice. Une réévaluation sommaire du gisement faite par la société MINERGY Métals donne un tonnage de 750 millions tonnes avec 30-55% de fer.

 

II.4- LE PHOSPHATE

Le gisement de phosphate de Mékrou d’une teneur moyenne de 25,2 % de P²05 est estimé à 5.500.000 tonnes. La difficulté pour ce gisement est sa position géographique qui par surcroit se retrouve dans la zone du Parc W qui est un patrimoine à préserver.

 

II.5- AUTRES CIBLES DE RECHERCHE

II.5.1- Le nickel

Un indice de nickel latéritique a été mis en évidence au Sud de Tobré dans la sous-préfecture de Pehunco. La minéralisation est en relation avec l’altération météorique avec des roches basiques et ultrabasiques. Les teneurs en (Ni) dans le niveau ferralitique varient de 0,02 à 0,5 %. Le chrome et le cobalt y présentent des teneurs significatives.

Des études détaillées et des sondages profonds (supérieurs à 25 m) sont nécessaires pour apprécier l’évolution des teneurs étant entendu que pour ce type de minéralisation les meilleures teneurs sont localisées en profondeur dans les niveaux saprolitiques.

II.5.2- Le rutile

Les nombreux indices éluvionnaires de rutile liés au filon de quartz notamment ceux de Pehunco et de Birni ont permis de déterminer pour les études détaillées une zone métallogénique rutilifère large de 3-5 km, s’étendant dans la Direction NNE-SSW sur plus de 300 km entre Pira et Kérou.

II.5.3- Le Zircon 

Dans le bassin sédimentaire paléo-mésozoïque de Kandi, ont été identifiés dans des formations sableuses et sablo-silteuses deux indices de zircon à Ouarandji et à Sassouana dans la région de Ségbana. Les niveaux minéralisés d’une puissance variant de 0,5 à 1m sont recouverts de dépôts stériles de 3 à 6 m d’épaisseur. Les teneurs sont de l’ordre de 32 kg zircon par tonne de minerai. La fraction lourde contient également de l’ilménite et du malacon.

II.5.4- Le Lithium

Pour ces minerais, les études sont en cours dans la région de Ségbana à Lougou, environ 60 Km du village Gbassé dans l’Alibori. Une reconnaissance géologique à la maille 500 m X 500 m sur 16 Km2 a été faite par la DG-Mines et l’OBRGM. Les analyses de laboratoire de quelques échantillons ont donné des teneurs en Li allant de 0,0024 à 43 ppm.

II.5.5- Les diamants

Des grains de diamant microscopiques ont été identifiés dans les alluvions du cours moyen de la rivière Magou dans le secteur de Dassari au Nord-Ouest de Tanguiéta. Le secteur est constitué au niveau du cours moyen de Magou des grès, des siltstones et des argilites de la formation de Pendjari et au niveau du cours supérieur de serpentinites souvent chromifères et basaltes. Un périmètre a été déterminé dans le secteur de Dassari et sera attribué pour la recherche de diamant.

Somme toute, le Bénin dispose des gisements de matériaux de construction et de matériaux précieux qui n’attendent qu’à être exploités et de plusieurs indices de minéralisations d’or, de nickel, de zircon, de rutile, de colombo-tantalite et de diamant qui feront l’objet de permis de recherche.

Pour favoriser l’exploration et l’exploitation de ses ressources minières, le Bénin devra prendre les dispositions nécessaires en vue de créer un environnement propice et attrayant aux investisseurs privés notamment sur les plans fiscal, réglementaire et institutionnel. C’est dans ce cadre que s’inscrit la révision du code minier, la recherche d’investissement pour réaliser les infrastructures géologiques et les cartes géologiques du pays.

Dans le but de favoriser la promotion des ressources minérales mise en évidence, la Direction Générale des Mines a inscrit au projet d’investissement public, les travaux de délimitation des périmètres miniers conformément aux nouvelles zones minéralisées. Ainsi, une équipe technique de la Direction Générale des Mines s’est rendue dans les départements du Borgou et de l’Alibori pour harmoniser les informations utiles afin de faciliter les travaux. 

La méthodologie de travail est basée sur les zones minéralisées mises en évidence par l’interprétation des données issues de la couverture géophysique aéroportée et les résultats des analyses géochimiques et de réalisation de lames minces. Cette méthodologie est basée sur la délimitation des unités minières cadastrales qui est fixée à 25ha conformément à l’arrêté N° 2014/087/MERPMEDER/DC/SGM/CTRPM/DGM du 05 août 2014 fixant les superficies maximales et minimales en République du Bénin. Les dispositions de l’article 3 précisent que la superficie des permis de recherche est comprise entre :

  • 1 km2 à 250 km2 pour les substances minières soit à 1000 unités du système cadastral du Bénin et ;
  • 1km2 à 5km2 pour les substances de carrières soit 4 à 20 unités du système cadastral du bénin.

L’interprétation des données ayant pris en compte cinq (05) substances minières ; il s’agit du fer, de l’or, de l’étain, de l’Uranium et du phosphate, les différents périmètres sont délimités pour approfondir la recherche de ces substances. Aussi l’extension de forêts classées, des parcs ont été appréciés en vue d’éviter si nécessaire ces domaines. Toutefois, certains périmètres ont été délimités dans les forêts classés en fonction de la richesse de l’information disponible.

Après une simulation des différents périmètres, les travaux de terrain ont permis de vérifier in situ les différentes informations utilisées d’apprécier l’occupation des périmètres par la population et le contexte géologique et géomorphologiques des périmètres cibles. Ces travaux ont permis de réorienter les périmètres en vue de les rendre conformes aux réalités observées. 

Au total cent dix (110) périmètres ont été délimités dont cinquante-trois (53) périmètres de recherche d’or, vingt et un (21) périmètres de recherche d’uranium, huit (08) périmètres de recherche d’étain, quatre (04) périmètres de recherche de fer quatorze (14) périmètres de recherche de phosphate, cinq (05) périmètres de recherche d’or et d’étain, trois (05) périmètres d’or et d’uranium, un périmètre de recherche de lithium et d’or et un (01) périmètre de tourbe. Les périmètres ont été nommés en prenant l’initiale de la (des) substance (s) prioritaire (s) recherchée (s) suivie des numéros d’ordre.

II.6- LES OPPORTUNITES D’AFFAIRES DANS LE SECTEUR DES MINES

Le sous-sol du Bénin renferme d’importantes potentialités en substances minières, notamment les substances métalliques et les matériaux de construction dont la mise en valeur nécessite un partenariat public – privé fécond gagnant-gagnant. Pour faciliter les investissements, le Bénin offre un cadre légal et réglementaire incitatif.

  • la liberté de séjour et de circulation ;
  • la liberté de gestion ;
  • le libre transfert des capitaux ;
  • la garantie de l'Etat béninois contre toute forme d’expropriation sous réserve des cas d'utilité publique constatés dans les conditions prévues par la loi avec le versement d'une compensation adéquate et préalable.

Outre les avantages qu’offre le code minier, le code des Investissements garantit un large éventail d’exonérations fiscales et des droits d’entrée aux entreprises éligibles. 

L’importance des investissements prévus permet de distinguer cinq (05) types de régimes privilégiés qui sont : 

  • Régime « A » ou le Régime des Petites et Moyennes Entreprises (Investissements < 1 million de dollars US) ;
  • Régime « B » ou le Régime des Grandes Entreprises (Investissements compris entre 1 et 6 millions de dollars US) ;
  • Régime « C » ou Régime de la Stabilisation Fiscale (Investissements compris entre 6 et 100 millions de dollars US) ;
  • Régime « D » ou Régime des investissements lourds (investissements compris entre 100 et 200 millions de dollars US) ;
  • Régime « E » ou le Régime des investissements structurants (investissements> 200 millions de dollars US).

En perspective, le Bénin compte investir dans l’actualisation de son Code minier en le rendant plus attractif et la mise à jour de ses infrastructures géologiques et minières à travers la construction et l’aménagement de son laboratoire d’analyse géochimique, pétrographique, géotechnique et minéralurgique afin de satisfaire les demandes et de faciliter les travaux de recherches géologiques et miniers et la réalisation des cartes de synthèse des résultats des travaux de levé géophysiques aéroportés . Le Bénin constitue un terrain vierge pour accueillir les investissements dans le secteur minier.

Signalons que le Bénin s’active pour adhérer à l’Initiative pour la transparence dans les Industries Extractives (ITIE).